À PROPOS

Biographie

Thomas d’Ansembourg a exercé la profession d’avocat au Barreau de Bruxelles pendant cinq ans et travaillé dans une entreprise internationale comme conseiller juridique pendant dix ans. Parallèlement il s’est engagé, pendant dix ans également, en tant que responsable-animateur bénévole d’une association dans l’aide concrète aux jeunes qui connaissent des problèmes de délinquance, violence, prostitution et dépendances de toutes sortes .
Par cette double approche, juridique et sociale, il s’est tôt impliqué dans la gestion des conflits et la recherche de sens.
Comme avocat il a pu constater que la plupart de nos conflits naissent de malentendus et que ceux-ci résultent souvent d’une combinaison de mal-exprimé (non dit-mal dit) et de mal écouté.
A l’écoute des jeunes de la rue, il s’est rendu compte que la plupart de leurs comportements expriment des besoins humains fondamentaux qui n’ont pas trouvé d’autre mode pour se dire : identité, reconnaissance, intégration, appartenance, compréhension, accueil, tendresse, sens,

Ainsi, il lui est apparu que quelque soit la forme de la violence, extériorisée (insultes, agressions, déprédations, vols) ou intériorisée (drogue, alcool, prostitution, dépression), il s‘agit la plupart du temps d’un manque tragique de conscience de ce qui se passe en soi et de vocabulaire pour le formuler avec des mots plutôt qu’avec des coups ou du repli sur soi. Il précisera dans son premier livre : « La violence n’est pas notre nature, mais l’expression de la violation de notre nature>Dans le souhait de comprendre la difficulté d’être en général et particulièrement la violence, Thomas d’Ansembourg entreprend une psychothérapie (psychanalyse) pour plusieurs années.

Dès les premières semaines de ce travail sur lui, il découvre la liberté de prendre du champ sur l’inconscient et particulièrement la joie qu’il y a à prendre conscience de scénarii à répétition dans lesquels il se trouvait enfermé sans même le savoir, et à s’en dé-piéger. Il mesure qu’il aurait pu passer sa vie, se croyant libre, alors qu’il était pris au piège de ses conditionnements éducatifs, habitudes de pensée et systèmes de croyances. Il décide alors de devenir lui-même psychothérapeute pour pouvoir partager ces prises de consciences et accompagner d’autres personnes dans les processus d’ouvertures de cœur et de conscience.
Il se forme à différentes approches psychothérapeutiques, et particulièrement à la méthode de la Communication NonViolente ( CNV) avec son fondateur Marshall Rosenberg (Docteur en psychologie, USA).   Devenu en 1994 formateur certifié en Communication NonViolente (membre du réseau international “the Center for Nonviolent Communication”), il enseigne principalement cette approche qu’il appelle le plus souvent : le processus de Conscience NonViolente, nos habitudes de violence subtile étant souvent inconscientes et donc à démanteler d’abord dans notre conscience puis dans nos modes relationnels. 
Il participe a différents groupes et formations thérapeutiques et devient en 1994 assistant, puis collaborateur du psychanalyste jungien québécois Guy Corneau (auteur des livres “Père manquant, fils manqué”, “N’y a-t-il pas d’amour heureux”, “La guérison du cœur, nos souffrances ont-elles un sens ?”, « Victime des Autres, Bourreau de soi-même », « Le Meilleur de Soi ») dans le cadre d’ateliers qui permettent d’explorer la relation entretenue avec soi-même, avec les autres (parents, conjoint, enfants, famille, collègues, etc.) et avec la vie.

Depuis 1995, il anime des conférences et ateliers en Belgique, en France, en Suisse, au Québec et au Maroc. Il a également animé durant plusieurs années des ateliers itinérants de développement personnel dans le désert du Sahara (Tunisie) et dans les montagnes de l’Atlas (Maroc), partageant là son expérience de nombreuses expéditions dans le désert organisées pour les jeunes de la rue.
Il est membre fondateur et animateur de l’association Coeur.Com (Québec – Europe francophone), créée avec Guy Corneau, qui offre des ateliers de compréhension et d’expression psychologiques et émotionnelles co-animés par des artistes et des thérapeutes. 
Il a pratiqué pendant plus de dix ans la consultation individuelle et familiale, mais ne reçoit plus en consultation.

En février 2001, il publie son premier livre “Cessez d’être gentil, soyez vrai – Etre avec les autres en restant soi-même”, aux Editions de l’Homme, qui devient rapidement un best seller dont nous fêtons cette année (2021) les 20 ans, le 1.000.000 d’exemplaires en français  et une vingtaine de traductions.

En mai 2004, il publie son deuxième livre « Etre heureux ce n’est pas nécessairement confortable » qui devient également un succès (60 000 exemplaires vendus en 2009), édité aux Editions de l’Homme et chez Pocket
En 2006 : il propose une conférence-spectacle co-animée avec la comédienne Dominique Lahaut « Guerre et Paix dans le couple. Petite mise en scène(s) de ménage », basé sur des saynètes écrites par Guy Corneau.
En octobre 2008 il sort son troisième livre « Du Je au Nous – L’Intériorité Citoyenne : le meilleur de soi au service de tous ». 

En 2014 et 2016, il collabore avec l’artiste illustrateur humoriste et ornithologue Alexis Nouailhat pour proposer une édition réduite et illustrée (comme une BD) de ses deux premiers livres, « Cessez d’être gentil »  et « Etre heureux » .  

En novembre 2016, il publie chez Actes Sud « La paix ça s’apprend. Guérir de la violence et du terrorisme » , co-écrit avec l’écrivain belge David Van Reybrouck, historien des civilisations. Ce petit livre est un appel citoyen – fait tant aux personnes qui ont un pouvoir d’impact sur la population (dirigeants , managers, enseignants, journalistes, religieux, soignants,…)qu’à la population elle même – à s’impliquer dans l’apprentissage et l’enseignement des clés et processus de connaissance et pacification de soi.

En mettant en évidence le principe de l’intériorité citoyenne, il rassemble deux notions qui sont artificiellement séparées depuis des siècles et propose un lien tout à fait innovant entre l’individuel et le collectif. Un livre reconnu comme visionnaire par Psychologie Magazine dès sa parution.

En 2017, peu après le décès inopiné de son ami Guy Corneau, il reprend son rôle dans la pièce de théâtre créée par celui-ci, « L’ Amour dans tous ses états », jouée avec succès principalement à Paris. Dans cette pièce ludico-pédagogique – qualifiée d’ «ovni théâtral »  par la presse car on y rit beaucoup tout en apprenant des choses utiles –   il joue un psy qui accompagne un couple à travers les malentendus et conflits typiques de la vie à deux. Le texte de la pièce se trouve dans l’ouvrage posthume de Guy Corneau : « Mieux s’aimer pour aimer mieux »

En octobre 2020, il sort « Notre façon d’être adulte fait elle sens et envie pour les jeunes ? » , ainsi qu’un documentaire intitulé « Cessez d’être gentil soyez vrai » évoquant le bénéfice du travail de connaissance et pacific-action de soi au service de la joie et de la paix intérieure partagée.

Les ateliers et les conférences qu’il anime – en mouvement, de façon vivante et illustrée – s’inspirent de ses différentes formations et expériences de vie et s’adressent à toute personne qui cherche à mieux se comprendre elle-même, à mieux comprendre les autres, à être plus consciente, bienveillante et responsable, et à trouver plus de sens et de joie à partager .

Il est également parrain de plusieurs projets actifs dans le domaine de l’éducation, notamment : Le Printemps de l’Education , Association Déclic (CNV et Education), Association Loupiotte (Education au et par le cinéma).

Il vit en Belgique avec sa femme Valérie, et leurs trois filles.